Le MCBA met en ligne 11 nouveaux commentaires d’œuvres, donnant la parole à de nouvelles participantes aux projet Une œuvre, mon histoire.
Depuis 2022, différents groupes de femmes avec un parcours migratoire se sont réunies régulièrement pour découvrir le MCBA et sa collection, et réfléchir à leur rapport au musée. Après plusieurs rencontres, chaque participante a choisi une œuvre d’art et l’a commentée dans sa langue première puis en français.
Merci à:
Alessandra Della Marca, Nasiba Husaini, Mülkiye Yildiriçakar, Özden Kaya, Filloreta Gashi, Marigona Maksuti, Victoria Mgbe, Sadaf Mohammadi, Qendresa Zumberi, Claudia Valencia Osorio, Mbida Ndzemena, Enan Al Swedan, Maliha Ghulam Dastagir, Hafsa Hassan Ali, Lorena Liliana Joaqui, Rafika Kraiem, Henriette Mbiyavanga, Valone Oruki et Namgyal Tsaoling, qui donnent à La collection une voix albanaise, arabe, dari, espagnole, ewondo, géorgienne, igbo, kurde, lingala, somali, tibétaine et turque.
Le projet Une œuvre, mon histoire est mené par le secteur médiation du MCBA, l’Association Ostara (Tremplin femmes) et la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD). Cette collaboration vise à favoriser la participation culturelle et à inventer de nouvelles manières de s’approprier des lieux d’art pour un public dit éloigné des musées, en s’inspirant des concepts développés par Paulo Freire dans Pédagogie des opprimés (1974). Elle fait partie d’une recherche-action, Réinventer la Pédagogie des opprimé·e·s pour favoriser la participation culturelle dans les institutions d’art contemporain suisses, qui a obtenu le soutien du fonds Nouveau Nous de la Commission fédérale des migrations, de la HEAD – Genève et de la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK).
Les enregistrements ont été réalisés par Florence Grivel, journaliste, et Sarah Gay-Balmaz, documentariste.
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À l’image: Victoria Mgbe, une des participantes du projet. Photo: Plateforme 10, Khashayar Javanmardi
Publié le 19 décembre 2025
