La collection

La collection

Exposition permanente

Voir ici ce qu’on ne voit pas ailleurs! C’est dans cet esprit qu’a été conçu le parcours qui conduit les visiteuses et visiteurs à travers les salles d’exposition consacrées à la collection lausannoise.

La présentation de la collection permanente du MCBA, déployée dans les grandes salles qui lui sont dévolues et dans l’Espace Focus, invite le public à découvrir, sur 1 500 m2, gratuitement et tous les jours de l’année, quelque 300 œuvres d’art, de la Renaissance à nos jours. Depuis 1816, la collection n’a cessé de s’enrichir grâce à des acquisitions, des dons, des legs et des dépôts. Tout en offrant des comparaisons avec les courants internationaux, le patrimoine réuni donne la mesure de la création des artistes d’origine vaudoise et plus largement suisse romande, qu’ils aient poursuivi leur carrière dans leur pays ou à l’étranger. Quelques points forts se dégagent: le néo classicisme, l’académisme, le réalisme, le symbolisme et le post impressionnisme; la peinture abstraite en Europe et aux États Unis; l’art vidéo suisse et international; la nouvelle figuration; l’abstraction géométrique et, toutes périodes confondues, les pratiques artistiques attestant d’un engagement politique et social. On citera encore d’importants fonds monographiques, parmi lesquels ceux de Charles Gleyre, Félix Vallotton, Louis Soutter, Silvie Defraoui ou encore Jean Dubuffet et Giuseppe Penone.

Articulée selon une chronologie souple, la sélection des œuvres évolue régulièrement. Des œuvres prêtées par des collections privées dialoguent avec celles de la collection cantonale. On citera ainsi les prêts exceptionnels de sculptures d’Alberto Giacometti, ou ceux de toiles de Kimber Smith ou de Miriam Cahn. Par ailleurs, à l’étage contemporain, des acquisitions récentes sont présentées pour la première fois, parmi lesquelles des installations majeures de Renée Green et Banu Cennetoglû, tandis que des œuvres peu ou jamais montrées sont remises à l’honneur, de Beauford Delaney à Tom Burr en passant par le duo d’artiste Pauline Boudry / Renate Lorenz.

Commentaires d'oeuvres exposées actuellement Consulter le guide de visite
Crédits et légende image:
François Bocion, «Bocion et sa famille à la pêche», 1877. Huile sur bois, 32 x 48,5 cm. Acquisition, 1939 © MCBA

Appli de visite

Différents parcours à disposition

  • Commentaires d’œuvres (en version texte et audio)
  • Interviews inédites d’artistes et de spécialistes
  • Images additionnelles pour accompagner dans la compréhension d’une sélection d’œuvres
  • Parcours de 12 œuvres en langue des signes française (LSF).

Disponible gratuitement en français, allemand, anglais

En savoir plus / téléchargement

Publication

Guide de la collection

Avec des textes de Bernard Fibicher, Catherine Lepdor, Camille Lévêque‑Claudet, Laurence Schmidlin, Nicole Schweizer et Camille de Alencastro, coédition MCBA, Lausanne / Scheidegger & Spiess, Zurich 2020, fr./angl., 248 p.

CHF 25.–

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Découvrir la collection

Regarder le glacier s'en aller

Une manifestation décentralisée dans toute la Suisse: 29.06 —29.9.2024

Sous le commissariat de Lorette Coen, Bernard Fibicher et Carmen Perrin, l’exposition décentralisée Regarder le glacier s’en aller adopte le point de vue des artistes sur la disparition des glaciers. Elle fédère de nombreux partenaires et les invite à s’interroger sur les processus en cours en s’aidant du regard des créatrices et des créateurs qui, à travers les âges et de diverses manières, ont exprimé le lien complexe de l’humain à son milieu. La fin inéluctable des glaciers pourrait annoncer un recommencement: réapprendre à écouter et à sentir le monde, tenter d’y occuper, en tant qu’humains, une place plus sensible, plus humble, plus juste, plus apaisée.

Le MCBA participe à ce projet en installant dans le parcours permanent de La collection une œuvre de l’artiste Katie Paterson (*1981), Langjökull, Snæfellsjökull, Solheimajökull (2007), qui dialoguera avec Le glacier du Rosenlaui (1841), une peinture romantique du Genevois François Diday (1802-1877). Pour cette installation composée de trois vidéos et d’une bande sonore, l’artiste écossaise a utilisé des enregistrements de l’eau de fonte de trois glaciers d’Islande. Ces enregistrements ont été pressés sur trois disques puis coulés et congelés avec l’eau de la fonte de chaque glacier. Ces disques de glace ont ensuite été joués simultanément sur trois tourne-disques jusqu’à ce qu’ils fondent complètement.

En savoir plus

Katie Paterson, Langjökull, Snæfellsjökull, Solheimajökull, 2007. Film still. © Katie Paterson, 2007