![Accrochage [Vaud 2010] & <br> Elisabeth Llach, Prix du Jury 2009](https://www.mcba.ch/wp-content/uploads/2019/01/Affiche-Accrochage-2010-2304x3295.jpg)
Accrochage [Vaud 2010] &
Elisabeth Llach, Prix du Jury 2009
Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne présente cette année la huitième édition de l’exposition annuelle qu’il consacre à la scène artistique vaudoise contemporaine, présentation d’œuvres récentes d’artistes de différentes générations sélectionnées sur libre présentation par un jury de professionnels.
Le jury pour cette année est composé de
Robert Ireland, artiste, Lausanne, Sybille Omlin, Directrice de
l’Ecole cantonale d’art du Valais, Sierre, Catherine Othenin-Girard,
historienne de l’art, Lausanne, Valérie Mavridorakis, enseignante à la
Haute Ecole d’art et de design, Genève, et Jacqueline Uhlmann, curatrice
indépendante, Zurich.
Le jury a retenu 34 œuvres réalisées par 26 artistes.
Le Prix du Jury 2010 a été attribué à Pauline Boudry.
Artistes sélectionnés
Frédéric Bott, Pauline Boudry, Geneviève Capitanio, Adrien Chevalley. Stéphane Cruko, Stéphane Devidal, Gaël Epiney, Nicolas Geiser, Patricia Glave, Anaïs Gumy, Clotilde Lataille, Beat Lippert, Alexandre Loye, Genêt Mayor, Sébastien Mettraux,Robin Michel, MK, Stéphanie Pfister, Jérôme Pfister, Anne-Julie Raccoursier, Virginie Rebetez, Claudia Renna, Isabelle Schiper, Pierre Schwerzmann, Cristiàn Valenzuela, Stéphane Zaech.
Elisabeth Llach. Alles wird gut – Tout ira bien. Prix du Jury 2009
Rassemblés sous ce titre inquiétant, des séries d’acryliques sur papier ont été mises en résonance, assortiment d’univers visuels qui oscillent entre l’étrange et le familier, le
théâtral et le banal, le féerique et le macabre, et dont les titres soulignait à leur tour le caractère ambigu. Ne t’inquiète pas, une série de petits formats initiée en 2007, explorait ainsi de façon subtile ces ruptures de sens, des scènes de cirques ou de jeux apparemment innocents côtoyant d’étranges figures féminines aux corps déformés, voir mutilés. Tous les protagonistes de l’œuvre de Llach se conjugent au féminin, et beaucoup proviennent du réservoir infini d’images qui peuplent l’histoire de l’art et les magazines féminins. Mais le passage du papier glacé au dessin les fait basculer dans
une zone dépouillée de toute complaisance. Dans la série Stillleben débutée en 2009 et qui s’apparente à une galerie de portraits, les figures se détachaient, seules, sur des fonds qui semblaient empruntés à des décors d’opéra, et se déclinaient comme autant de versions d’une comédie humaine aux accents cruels qui n’en finissait pas de se répéter.
